Directrice Exécutive, Tammy C. Yates
L’ambitieux Programme de développement durable à l’horizon 2030 nous engage à prendre toutes les mesures afin que personne ne soit laissé pour compte. Aujourd’hui, pour la Journée internationale des personnes handicapées, le Groupe de travail canadien sur le VIH et la réinsertion sociale (GTCVRS) souligne l’importance de reconnaître les défis uniques auxquels font face les étudiants de l’éducation postsecondaire qui vivent avec des invalidités épisodiques et prend note des changements systémiques importants qui doivent être fait pour ces étudiants d’être capable d’entrer dans l’éducation postsecondaire, être retenu dans les institutions, diplômé de l’éducation postsecondaire et faire la transition vers le marché du travail tous avec succès.
Cette année, le thème de la Journée internationale des personnes handicapées (JIPH) est «Vers une société plus inclusive : accroître le pouvoir d’agir des personnes handicapées». Souvent, quand les gens se réfèrent à un handicap, les premières pensées qui viennent à l’esprit se rapportent aux incapacités permanentes qui sont relativement statique dans la nature. Le concept «d’invalidité épisodique» est une nouvelle façon de comprendre l’expérience vécue par les nombreux Canadiens qui ont des conditions de santé chroniques qui sont marqués par des périodes et des degrés de bien-être et d’invalidité fluctuante. Les gains médicaux et de réadaptation scientifiques sont de plus en plus en train de changer ce qui aurait pu conditions fatales aux maladies chroniques. Le terme «invalidité épisodique» englobe actuellement au moins 27 conditions de maladie chroniques différentes. Par exemple, le VIH / sida, la sclérose en plaques (MS), l’arthrite, le lupus et certaines formes de cancer peuvent être considérées comme chronique.
Une étude commandée par le GTCVRS cette année a montré que le système d’éducation postsecondaire échoue souvent à répondre aux besoins des étudiants canadiens vivant avec des invalidités épisodiques. L’accès limité à l’éducation postsecondaire auquel font face les étudiants vivant avec des invalidités épisodiques aura de graves conséquences sur la vie qu’ils mèneront en les empêchant de tirer personnellement avantage de l’éducation postsecondaire et en réduisant ainsi considérablement leurs chances de réussite professionnelle.
Le GTCVRS travaille au niveau national sur les questions spécifiques aux invalidités épisodiques depuis 2001, avec un accent sur la recherche, les politiques et les programmes qui ont un impact sur la santé et la qualité de la vie, l’inclusion sociale, l’emploi et la sécurité du revenu pour les personnes vivant avec des invalidités épisodiques.
Alors que cette semaine se croisent les chemins du VIH et des invalidités (avec la Journée mondiale du sida ayant été observée le 1er Décembre), le GTCVRS affirme son engagement en matière de l’inclusion et l’autonomisation des personnes vivant avec le VIH et d’autres invalidités épisodiques.
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