Il y a un peu plus de quinze ans, lorsque trente personnes se sont réunies à Québec pour discuter du nouveau concept de la réadaptation pour les personnes vivant avec le VIH, personne n’aurait imaginé les progrès positifs dans le traitement et soins du VIH qui étaient à venir. Je sais, parce que j’étais une de ces personnes.
Nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale du sida et c’est une occasion de nous arrêter, de réfléchir, de ressentir et de nous souvenir, mais également de planifier de quelle façon nous continuerons à maintenir et multiplier les gains réalisés à l’échelle nationale, provinciale et locale dans notre lutte contre le VIH. C’est également le temps de prendre conscience de ce qu’il reste à faire, et l’accès aux services de réadaptation, comme par exemple la physiothérapie pour les personnes vivant avec le VIH, se trouve en haut de la liste des priorités.
Comme nous nous en doutions il y a toutes ces années et comme la recherche preuve actuellement, pour beaucoup de PVVIH au Canada, l’accès rapide et approprié aux services de réadaptation peut fournir le soutien nécessaire pour maintenir, améliorer ou recouvrer la santé optimale et d’améliorer leur qualité de vie. Le VIH est maintenant considéré comme une maladie chronique avec la plupart des PVVIH qui vivent plus longtemps, mais qui vivent aussi avec des conséquences liées à la santé du VIH et du vieillissement, ainsi que d’autres conditions de santé qu’ils peuvent se développer en même temps. La recherche dans le domaine du VIH et la réadaptation preuve, par conséquent, qu’il y a un rôle croissant pour les thérapeutes en réadaptation physique pour répondre à la nature épisodique du VIH.
Mais la réalité est plus complexe que cela parce que plusieurs d’obstacles empêchent les PVVIH d’accéder aux services de réadaptation. Ces obstacles incluent la stigmatisation et la discrimination, le coût, la faible disponibilité des services, les critères d’admissibilité aux services, un manque de sensibilisation des services de réadaptation, ou même le besoin de réadaptation. Plus de quinze ans plus tard, le GTCVRS continue de démontrer son engagement indéfectible à l’amélioration de l’accès aux services de réadaptation par le travail de notre comité bien nommé « accès équitable à la réadaptation » et par le recrutement récent d’un coordonnateur de projet dédié à déplacer cet ordre du jour avant.
C’est pourquoi nous avons choisi de tenir aujourd’hui notre toute première séance de clavardage en direct sur Twitter.
En partenariat avec le groupe Canada-UK HIV and Rehabilitation Research Collaborative (@CUHRRC), l’Association canadienne de physiothérapie (@PhysioCan) et la Rehabilitation in HIV Association (du Royaume-Uni) (@RehabHIV), nous discuterons du rôle et des résultats émergents de la physiothérapie dans le contexte du VIH pour répondre à une question importante : VIH et réadaptation – Qu’a à faire la physiothérapie dans tout cela?
Joignez-vous à @HIVandRehab en utilisant le mot-clic #HIVandPhysio!