Il est nécessaire que les personnes qui ont une invalidité épisodique puissent entrer sur le marché du travail, ou le réintégrer, lorsqu’elles se sentent suffisamment bien pour le faire. Elles doivent aussi pouvoir cesser de travailler lorsqu’elles sont malades, sans que cela menace leur sécurité de revenu.
La plupart des politiques actuelles n’offrent pas d’accommodement aux réalités d’une personne qui a une invalidité épisodique. Des définitions et exigences strictes constituent des facteurs de dissuasion du retour à l’emploi. Les personnes sont « piégées » dans une dépendance continue à l’égard de programmes de prestations. Voici certains des principaux problèmes :
- Absence de prestations d’invalidité partielle : Dans la pratique, la plupart des politiques définissent la personne comme « complètement invalide » ou « apte à travailler ». Si une personne retourne au travail à temps partiel pendant les périodes de bonne santé, elle perd tout le soutien au revenu pour invalidité qu’elle recevait – même si elle ne travaille qu’à temps partiel.
- Perte de l’assurance santé complémentaire (vision, dents, médicaments d’ordonnance, physiothérapie, etc.) : Des gens craignent de perdre leur assurance santé complémentaire, s’ils retournent au travail, que ces prestations cessent, et qu’ils redeviennent éventuellement malades. S’ils prennent un travail pour un nouvel employeur, il se peut aussi qu’ils ne soient pas admissibles à l’assurance, pour cause de condition préexistante.
- Limite au revenu : Bien que le RPC-I permette aux prestataires d’avoir un certain revenu lorsqu’ils sont en congé d’invalidité, la crainte de perdre les prestations du RPC-I incite plusieurs personnes à ne pas travailler, pendant des périodes de bonne santé, si le fait de travailler entraînerait que leur revenu dépasse la limite permise par le régime.
- Procédures de demande : Des procédures compliquées, pour faire des demandes, sont souvent requises à chaque fois que la personne est absente du travail pour une période prolongée.
Plusieurs personnes malades ou handicapées rencontrent souvent la stigmatisation et la discrimination, en raison de craintes inhérentes à notre société, à l’égard des maladies, des handicaps ou de la différence. Il est crucial que nos systèmes contribuent à promouvoir l’inclusion et le respect.